Décès de Claude Laferrière. Un choc terrible. Je le savais reclus, depuis qu’il était à la retraite. Mais je ne le savais pas malade.
Il y a un passé entre Claude et moi. Nous nous sommes connus en 1969. Il était adjoint aux émissions jeunesse de Radio-Canada. J’y suis allé pour signer un contrat. Nous avons jasé. Clic! Nous sommes devenus des amis.
J’ai enseigné à ses comédiens du Théâtre de la Rampe. Grâce à lui, ma première série télévisée a été accueillie avec enthousiasme (il a remis un exemplaire du projet en mains propres à Robert Roy, le directeur). Un an plus tard, il devenait assistant à la production — on disait « régisseur », à l’époque, sur Le Grenier.
Nous avons traversé de rudes épreuves ensemble.