Je lis une entrevue avec Martin Scorcese dans L’Obs. Certains de ses propos trouvent une résonnance en moi. Quand il parle du silence de Dieu qu’il interroge, par exemple. Et encore, quand il utilise cette expression pour décrire la foi de son enfance : « la foi sombre ».
Moi, elle m’a gâché la vie et elle continue, incrustée dans les moindres replis de mon cerveau, qu’on appelait à cette époque » l’âme ». Depuis que le chimie m’a partiellement libéré de mes troubles mentaux, causés en grande partie par cette « foi sombre », je ne peux que croire en la science. Quand on pense que les cellules du cerveau peuvent être perverties par les choses que l’on nous inculque… Cela laisse à réfléchir.
Et quand Onfray craint la décadence de l’Occident judéo-chrétien, on se surprend à s’en réjouir.