Vrac du samedi matin

Petit plaisir pervers…

Je lis une critique dévastatrice d’une pièce d’une auteure, que je ne nommerai pas, mais que j’ai vouée aux gémonies, il y a de cela presque quarante ans. Et un parfum doux de vengeance monte agréablement en moi.

Trouvaille

Quand on a tenté de me faire comprendre et aimer Dieu qui était soudainement devenu un bon père aimant, c’était trop tard.

Tel Janus, son autre face, celle de père fouettard empêcheur de tourner en rond, était incrustée dans mon esprit, mon cœur et ce que j’appelais encore mon âme.

Après avoir regarde une photo de moi…

Petit, maigre, fluet, premier de classe, nul en sport, voix d’enfant haut perchée, j’avais toutes les qualités requises pour qu’on me traite de fif et que je devienne aux yeux de plusieurs, une sorte d’agace… D., un grand de syntaxe m’offrit son amitié, que j’acceptai avec plaisir. Il multiplia les billets doux sous mon oreiller. Me fixa des rendez-vous derrière la grotte de la sainte Vierge. Pour mieux se moquer de moi par la suite. Ma réputation était établie. J’étais une sorte d’agace qui accordait son amitié pourvu qu’on y mette un certain décorum. Et cette réputation me suivit. Elle fut renforcée quelques années plus tard par un directeur qui, sans doute jaloux de l’amitié que je partageais avec J.-P.,  me somma, en public, de ne jamais lui reparler, me menaçant même de renvoi si je transgressais la loi.

On me dira ensuite que l’enfance est la plus belle période de la vie!

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About pgue

Auteur, rédacteur, scripteur et «prête-plume», comme on dit maintenant dans le métier.
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