Sa douleur n’enlevait rien à sa dignité. Elle portait son deuil avec grâce. Dans le plus pur sens du mot.
Elle nous donnait le goût de grandir pour la rejoindre dans sa peine. Une grandeur intérieure, bien sûr.
Elle m’a pris par le bras et m’a conduit jusqu’à la dépouille de son mari. Elle m’a dit, en lui caressant doucement le front : « Il est l’homme de ma vie. On s’est connus à quatorze ans. »
Elle l’avait écrit sur la carte qui accompagnait le tapis de fleurs sur le cercueil.
Moment de grâce bouleversante.
Tout beau et « tout chant »…Je t’embrasse