Enfin, quelqu’un qui me comprend sans me connaître!
Muriel Robin, humoriste et comédienne française, « ne comprend pas comment on peut tenir sans médicaments dans le monde où l’on vit. […] Sinon, j’ai dix ordinateurs qui se mettent en route dans ma tête. Or, se poser des questions sur tout, ça épuise, c’est ça qui vous plonge dans la dépression ». (Obs, no 2684, p. 5)
J’ai une sœur de médocs! Consolant en ce début frileux de printemps. L’automne, ma saison préférée, est bien loin. Le printemps est annonciateur de trop de lumière, de trop de chaleur, de trop de tout. Souffrance d’attendre la tombée du jour jusqu’à une heure indue.
Je termine un hiver qui m’a plu souvent qu’autrement cloué chez moi, arthriteux et dépressif — ce n’est pas chose facile de combattre une douleur vive que, seuls, des anti-douleurs puissants peuvent endormir quelques heures.
Mon seul plaisir : de longues sessions de coussin chaud, avec Cannelle lovée contre moi. Son ronron qui m’apaise.