Déception

Déception. Grande déception même. Un regain d’écriture se manifeste depuis quelque temps. Alimenté, peut-être, par la lecture d’une entrevue avec Marguerite Duras.

Alors, je me dis qu’avant d’attaquer une nouveauté, je devrais relire mes anciennes œuvres. Le mot est gros. Très gros même. Il s’agit en fait de quelques nouvelles écrites il y a plus de trente ans.

Déception! C’est mauvais «pour faire des remèdes avec», comme disait une vieille actrice sur le déclin, il y a de cela très longtemps. Mal foutu, mal écrit. L’une d’elles raconte l’histoire d’un gars qui se sent, aux yeux de sa blonde qui l’a plaqué pour un massothérapeute qui lui a révélé son point G, en quelque sorte invisible. Même dans la rue, même à son bureau, personne ne semble le remarquer. Invisible, qu’il se dit. Alors, il décide de se séduire lui-même en se regardant dans un miroir (!!!) et de devenir son propre amoureux. Au diable les autres, désormais, il s’aimera plus qu’il n’a jamais aimé qui que ce soit. Oh j’ai oublié le titre de ce chef-d’œuvre : Narcisse. Mauvais, que je disais.

Pourtant, quand je relis les écrits de mes dix-huit, vingt ans, j’y trouve des choses merveilleuses. Il faut croire que l’on se gâte en vieillissant.

 

 

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About pgue

Auteur, rédacteur, scripteur et «prête-plume», comme on dit maintenant dans le métier.
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